Avoir des enfants, c’est découvrir toute une gamme de nouvelles émotions. A chaque fois que je vois mes enfants je suis émerveillée, épanoui et aussi à la fois dans le doute pour leur avenir. Dans le doute par rapport à ce qui les entourent. Dans la peur par rapport à ce qui me reste à affronter, par rapport aux évenements qui vont se dérouler. Je suis émerveillé lorsque je les vois s’endormir, la nuit lorsqu’il font des rêves.
Je me demande tout simplement à quoi ils pensent, à quoi ils rêvent? A quoi pensent ils dans leurs petites têtes ? Lorsque je les regarde, je suis pleine d’émotion.
Littéralement trop pleine d’émotions fortes et je ne sais pas comment faire pour les « assouvir » et les libérer. C’est drôle à dire comme ça, mais c’est exactement ça. Quand on est triste, on pleure, quand on trouve ça drôle, on rit. Qu’est-ce qu’on fait quand on est attendri? Je me souviens de la première fois que j’ai entendu mon fils rire aux éclats, je sautais sur place et je serrais mon homme dans mes bras pour sortir mon bonheur. Mais quand je suis émue, je ne sais pas, je mets la main sur mon cœur, mais ce n’est pas suffisant, je me sens encore enflée d’émotions après, inassouvie. Quand je peux, je serre très fort mon deuxième dans mes bras et lui donne des bisous en lui disant que je l’aime et comme je ne peux pas le serrer très fort je lui donne des bisous à l’infini, mais ce n’est pas toujours possible de le démontrer physiquement et c’est là que mes émotions sont inapaisées!
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